Porte des étoiles

Les portes des étoiles, aussi appelée « astria porta » dans la langue des Anciens, « bifrost » en asgard ou encore « chappa’ai » en goa’uld, sont un réseau d‘appareils permettant un voyage quasi-instantanée entre deux mondes via des trous de vers artificiels. Les portes des étoiles sont souvent considérées comme la plus grande réalisation des Anciens qui sont parfois appelés les « Constructeurs de Portes ». À l’heure actuelle, aucune civilisations n’est parvenues à reproduire un de ces appareils, bien que des cas ont existés par le passé.

Le concept de porte des étoiles fut élaboré par un Alteran nommé Amelius, fruit d’une insomnie la veille du départ des Alterans vers la Voie Lactée. Toutefois, on ignore s’il parvint à concrétiser son idée ou si elle fut achevée par ses confrères ou ses successeurs. Les portes des étoiles sont les artefacts des Anciens parmi les plus anciens de la Voie Lactée, certaines portes ayant été datées à plus de 50 millions d’années. Toutefois, on sait que des modèles de portes plus anciens encore existent, mais aucune n’a été découvertes à ce jour.

DESCRIPTION TECHNIQUE

Une porte des étoiles génère un trou de ver artificiel stable reliant cette dernière à une autre porte et permettant un voyage quasi-instantané entre les deux. Le voyage ne peut se faire que dans une seule direction et il faudra activer la porte de destination pour faire le voyage retour. Lorsque qu’une adresse valide est composée, la porte de départ se connecte à la porte d’arrivée via une liaison subspatiale et génère un trou de ver stable entre les deux si aucun problème n’est détecté.

Lorsqu’elle est activée, une porte des étoiles produit une violente explosion d’énergie, le vortex, ou parfois surnommée, par onomatopée, le « kawoosh ». Cette décharge d’énergie résulte de la déchirure du continuum espace-temps pour générer le trou de ver. Le vortex désintègre toute matière avec lequel il entre en contact. Toutefois, si la porte est obstruée à quelques microns près, le vortex sera contenu. Cette particularité permet de « sceller » une porte, temporairement ou définitivement comme avec l’exemple de l’iris des Terriens ou simplement en l’enterrant dans le sol.

Une fois stabilisée, le vortex forme ce qu’on appelle « l’horizon des évènements » et prend un aspect très similaire à un liquide bleutée. Les utilisateurs « empruntent » la porte en traversant l’horizon des évènements, ce qui les désintègrent avant de les propulser à travers le trou de ver pour être reconstitués en franchissant la porte d’arrivée.

Une porte des étoile restera activée tant que de la matière ou de l’énergie transite à travers le vortex et ce, jusqu’à une durée maximale de 38 minutes. Passer ce point, une énorme quantité d’énergie est requise pour maintenir le trou de ver stable, que les sources énergétiques conventionnelles ne peuvent fournir.

Voyager via une porte des étoiles est strictement à sens unique : de la porte composant l’adresse à celle d’arrivée. Cela est dû à une limite technologique et pas du trou de ver lui-même. En effet, chaque porte joue un rôle spécifique durant un transit : la porte de départ convertit la matière en particules subatomiques et l’envoie à travers le trou de ver tandis que la porte d’arrivée réceptionne cette matière et la réassemble dans sa forme d’origine. Effectuer le voyage en sens inverse revient à envoyer la matière ou une personne directement à travers le trou de ver, ce qui est mortel du fait de sa température, proche du zéro absolu, avant qu’elle ne soit décomposée par la porte de départ.

Effectuer un voyage depuis la face « opposée » d’une porte est également mortel, mais la matière sera correctement recomposée par la porte d’arrivée.

Une porte des étoiles est un énorme dispositif supraconducteur presque entièrement composée de naquadah. Elle est donc capable d’exploiter l’énergie de pratiquement n’importe quelle source, du réacteur nucléaire à l’E2PZ en passant par la foudre, le courant électrique d’une maison terrienne ou une batterie de voiture. Sa conception la rend également incroyablement résistante, lui permettant d’encaisser un impact direct avec un météore, à la lave en fusion ou un crash de vaisseau à pleine vitesse. Le naquadah composant une porte des étoile lui permet de stocker plusieurs fois la quantité d’énergie nécessaire à la création d’un trou de ver, mais il a ses limites. Surpasser cette limite détruira la porte dans une explosion suffisamment puissante pour éradiquer toute forme de vie sur Terre.

Bien qu’il existe plusieurs modèles de portes des étoiles, elles partagent plusieurs points communs en plus de leur forme annulaire. Tout d’abord, toutes les portes des étoiles ont un ensemble de glyphes, représentant des constellations, gravés dans un anneau intérieur. Ils sont aux nombres de 39 pour une porte présente dans la Voie Lactée et de 36 pour une porte présente dans la galaxie de Pégase. Ensuite, chaque portes possèdent neuf chevrons espacés à intervalle régulier sur la partie supérieur de l’anneau. Ces deux éléments sont utilisés comme un système de coordonnées pour qu’une porte des étoiles puisse se connecter à une autre : chaque chevrons doivent se verrouiller sur un glyphe spécifique dont la combinaison permet d’identifier la porte de destination. Cette combinaison est appelée une « Adresse » et se caractérise par le nombre de chevrons à activer, de sept à neuf.

Une adresse standard, pour rallier une porte se trouvant dans la même galaxie que la porte de départ, est composée de sept chevrons. Les six premiers glyphes représentent des points dans l’espace, formant des coordonnées tridimensionnelles. Le septième, appelé « Point d’origine », est un glyphe unique à chaque porte permettant son identification dans le réseau.

L’adresse pour rallier une porte se trouvant dans une autre galaxie que celle de la porte de départ est composée de huit chevrons. Les six premier définissent la destination à atteindre, le septième ajoute un calcul de distance supplémentaire, indiquant à la porte qu’on souhaite rejoindre une autre galaxie et enfin le Point d’origine. La quantité d’énergie requise pour un tel voyage est cependant bien plus importante que pour une utilisation standard de la porte.

L’adresse à neuf chevrons est encore sujet à spéculation. D’après les éléments découverts, il s’agirait d’avantage d’un code que d’une localisation et pourrait être utiliser pour rejoindre une destination spécifique, mais mobile et lointaine. Cependant, d’autres pensent que le neuvième chevron permettrait de changer d’amas de galaxie et rallier des portes se trouvant dans des galaxies distantes de plusieurs dizaines de millions d’années lumières ou davantage. Quoi qu’il en soit, tous sont d’accord que la quantité d’énergie requise à l’activation d’une adresse à neuf chevrons surpassent presque toutes sources d’énergie connues, E2PZ compris.

Les portes des étoiles au sein d’une galaxie sont reliés les unes aux autres dans un réseau, généralement au moyen d’un DHD, abréviation de Dial Home Device. Cet appareil permet de composer une adresse et compense automatique la dérive stellaire, permettant à chaque porte de se connecter correctement entre elles depuis des millions d’années. Sans cette correction, la porte ne parviendrait pas à se connecter à sa destination ou de manière très instable. Le transit aura aussi tendance à être plus violent, éjectant brutalement les voyageurs hors de la porte dans un léger état d’hypothermie et recouvert de givre.

Les réseaux de portes connus se trouvent dans la Voie Lactée et la galaxie de Pégase, bien qu’il semblerait qu’il en existe également un dans la galaxie des Oris et celle d’Ida.

 

GÉNÉRATIONS DE PORTE

 

PREMIÈRES GÉNÉRATIONS

On ne dispose que de peu d’informations sur les premières générations de portes de étoiles. Les quelques données récupérées suggèrent l’emploi de glyphes non pas basés sur des constellations, mais sur des syllabes, préfigurant sans doute la tradition des Anciens de baptiser leurs planètes en fonctions de leurs adresses de portes. Le design était également différent et les chevrons luisaient d’une couleur blanche.

 

PORTES DE LA VOIE LACTÉE

Génération de portes la plus connues, les portes des étoiles de la Voie Lactée ont un diamètre de 6,7 mètres pour un poids avoisinant les 30 tonnes. Elles ont une couleur gris foncée et les chevrons luisent d’une lueur rouge orangée. La partie inférieure des chevrons se déploie et se rétracte avant de s’illuminer quand un glyphe est verrouillé. Ces glyphes sont présent dans un cadre rotatif à l’intérieur de l’anneau. La plupart des portes sont disposée sur une plate-forme en pierre avec un escalier pour un accès facile. Celles n’en n’ayant pas, comme celle de la Terre, ont souvent été déplacée de leur emplacement d’origine.

L’anneau rotatif où se trouve les glyphes peut être manipulé à la main, bien qu’une certaine force physique soit nécessaire, si suffisamment d’énergie alimente la porte. L’ordinateur contrôlant la porte sur Terre, cette dernière ne possédant pas de DHD, fonctionne en utilisant des moteurs électriques pour manipuler l’anneau. Un DHD, quant à lui, utilise un appareil similaire disposée dans la plate forme en pierre. Ce dernier est bien plus rapide que le dispositif terrien, permettant de composer une adresse en quelques secondes.

 

PORTE DE LA GALAXIE DE PÉGASE

Les portes des étoiles se trouvant dans la galaxie de Pégase sont identique en terme de taille à celle de la Voie Lactée, mais présentent également des différences du fait des avancées technologiques des Anciens. D’une couleur gris argent, elles possèdent des chevrons plus grands que celle d’une porte de la Voie Lactée et luisent d’une couleur turquoise. Elles ne disposent d’aucune pièces mobiles. Au lieu de cela, les glyphes s’illuminent selon en motif circulaire, restant luisant quand ils sont verrouillée. Contrairement aux portes de la Voie Lactée, les portes de la galaxie de Pégase ne reposent pas sur une plate-forme, mais sont plantées à même le sol.

En raison de l’absence de pièces mobiles, il est impossible d’activer manuellement une adresse sur une de ces portes. Les portes de la galaxie de Pégase ont également une fonction de sécurité les empêchant de composer une adresse intergalactique sans la présence d’un cristal spécifique qui se trouve sur la porte d’Atlantis. Toutefois, ce cristal peut s’insérer dans le DHD de n’importe quelle porte si besoin. En raison de leur conception plus récente, les portes de la galaxie de Pégase deviennent automatiquement « dominante » si elles sont située à proximité d’une porte de la Voie Lactée, ce qui a nécessitait la mise au point d’une contre-mesure depuis qu’Atlantis et sa porte se trouve dans la Voie Lactée.

On trouve également des portes des étoiles placées en orbite dans la galaxie de Pégase. Surnommées « Spacegate », elles ne disposent pas de DHD et ne peuvent donc être utilisées que via un vaisseau équipé de ce dispositif comme un Jumper ou un dart wraith. Elles sont alimentées en énergie par trois générateurs qui servent également de stabilisateurs afin de maintenir la porte en orbite et corriger sa position. En raison de la présence de ces portes dans l’espace, la composition aléatoire d’une adresse est considérée comme suicidaire et n’est pratiquée qu’en ultime recours. Cela explique pourquoi les civilisations vivant dans la galaxie de Pégase ne se limitent qu’à l’emploi d’adresses historiquement connues.

 

LES SUPERPORTES

On a découvert qu’il n’y avait aucune limite à la taille d’une porte des étoiles lors de la Croisade des Oris. En effet, la galaxie des Ori étant trop loin de la Voie Lactée pour un voyage en hyperespace, les Oris optèrent par la construction d’une porte des étoiles suffisamment grande pour laisser passer leurs vaisseaux de guerre.

D’un diamètre d’environ 1,6 kilomètre, la superporte se compose de 90 segments indépendants reliés les uns aux autres part un puissant champ énergétique. Ces segments sont suffisamment fins pour pouvoir emprunter une porte des étoile conventionnelle. Alimentée en énergie par un trou noir, elle peut être maintenir un trou de ver stable indéfiniment.

Il n’existe que deux superportes, la première se trouvant dans la galaxie des Oris et la seconde dans la Voie Lactée à l’emplacement de la planète P3Y-229, détruite lors de sa transformation en trou noir pour alimenter la porte. Elle ne possède pas de DHD dans le sens traditionnel du terme, mais un système permettant de l’activer ou de la désactiver sur commande.

 

POUR ALLER PLUS EN DÉTAILS

 

TRANSMISSION DE MATIÈRE

La transmission de matière via une porte des étoiles est un processus en trois étapes : Dématérialisation, transmission et réintégration. Quand un objet passe à travers l’horizon des évènements, il est dématérialisé et stocké dans une mémoire tampon. L’horizon des évènements ne dématérialise que tout objet ou personne l’ayant entièrement traversé. Par exemple, passer un bras à travers l’horizon ne provoque pas le transfert de ce dernier jusqu’à la porte d’arrivée et il peut être retiré sans risque. Dans le cadre d’un objet plus complexe à transférer, comme un Jumper et ses occupants, l’objet le plus massif, ici le vaisseau, est considéré comme étant prioritaire dans l’ordre de transfert, ce qui empêche l’équipage d’être transféré avant le vaisseau, même s’ils ont franchit complètement l’horizon avant lui.

Une fois l’objet dématérialisé, il est transféré à la porte d’arrivée à travers le trou de ver. L’alimentation énergétique de la porte d’arrivée est fournie par la porte de départ, ce qui permet toujours le voyage possible, même si la porte d’arrivée n’est reliée à aucune source d’énergie. Si l’alimentation énergétique est interrompue durant un transfert, le trou de ver peut se déconnecter prématurément, empêchant l’objet d’être transféré et/ou réintégré. Toutefois, un système de sécurité existe où le DHD de la porte d’arrivée peut fournir l’énergie manquante pour achever la fin du transfert sans risque. Dans d’autres cas, l’objet est conservé dans la mémoire tampon de la porte où une procédure particulière peut provoquer sa réintégration. Sinon, la mémoire tampon est purgée de toute information à la prochaine activation de la porte, détruisant définitivement l’objet ou la personne présent à l’intérieur.

L’horizon des évènement de la porte d’arrivée s’occupe de la réintégration de la matière transmise. Cette dernière est d’abord stockée dans la mémoire tampon jusqu’à être entièrement récupérée avant d’être réassemblée. Chaque fois que la porte est activée, la mémoire tampon est purgée afin de recevoir de nouvelles données, empêchant tout « mélange » possible qui pourrait être dangereux pour la réintégration. Si le cristal de contrôle d’un DHD connecté à une porte est retiré, l’horizon des évènements se formera, mais sans établir de trou de ver, permettant aux données stockées dans la mémoire tampon d’être réintégrées.

La matière traversant une porte des étoile conserve l’énergie cinétique qu’elle avait en franchissant l’horizon des évènement. Par exemple, une personne courant à travers la porte continuera sa course une fois de l’autre côté tandis que des projectiles, physiques ou énergétiques, conserveront leurs vélocité et donc leur dangerosité une fois la porte traversée. La matière transmise à travers une porte des étoiles ne peut voyager que de la porte de départ à celle d’arrivée, mais il existe des exceptions. Certains rayonnements, comme les ondes radios par exemple, peuvent parcourir le trou de ver dans les deux directions, ce qui permet une communication entre des personnes présentes de chaque côté.

Une porte des étoiles est capable de déterminer un contact passif avec l’horizon des évènements et un contact actif de la matière proche, et ce afin d’empêcher une transmission accidentelle. Cette particularité empêche par exemple l’eau ou l’atmosphère, exerçant une pression constante dans leur environnement, de franchir la porte tout en permettant aux personnes et aux objets envoyés délibérément de passer librement.

 

OBSTRUCTION DE LA PORTE

Un trou de ver ne peut se former si quelque chose est présent à l’intérieur de l’anneau. Par conséquent, il peut-être aisé de sceller une porte des étoiles, temporairement ou définitivement, simplement en l’enterrant.

Un autre moyen de contrôler le voyage à travers une porte est de placer une barrière à une très faible distance, de l’ordre du micromètres, de l’horizon des évènements. Le trou de ver se formera toujours, permettant par exemple la communication, mais toute matière transitant ne pourra se reconstituer et sera donc purement annihilée. L’iris de la porte terrienne ou le bouclier des portes d’Atlantis remplissent cette fonction de barrière, protégeant les installations de toutes invasions ou attaques par la porte. Les Goa’ulds emploient également des boucliers similaires pour protéger l’accès de leurs installations sensibles, mais ils recouvrent toute la porte, plutôt que l’horizon des évènements lui-même.

Ces barrières empêchent également « l’émergence » du kawoosh lors de l’activation de la porte, mais ce n’est pas le seul moyen de l’empêcher. Certaines civilisations avancées, comme les Asgards ou les Nox, ont développés un moyen d’activer la porte sans générer ce vortex instable, sans doute via une modification des paramètres énergétiques. On ignore pourquoi les Anciens n’en n’ont pas fait de même, mais il semblerait que ce soit plus pour des raisons pratiques que technologiques : Les portes des étoiles pouvant être inactives pendant de très longues périodes, un moyen permettant de « dégager le passage » face à elle lors de son activation afin d’éviter les accidents étaient sans doute plus sûrs à leur yeux.

 

SOURCES D’ÉNERGIE

Une porte des étoiles à systématiquement besoin d’une certaine quantité d’énergie pour fonctionner. Celle-ci est généralement fournit par le DHD via un générateur à fusion froide. Cependant, toute portes des étoiles peut s’activer, qu’elle soit alimentée ou non, du fait que c’est la porte de départ qui fournit également l’énergie à la porte d’arrivée.

Il est possible d’activer « manuellement » une porte des étoiles si besoin. Il suffit pour cela de transmettre une certaine quantité d’énergie directement à la porte, qui est presque entièrement composée de naquadah, et de tourner l’anneau interne manuellement pour composer l’adresse. Si l’alimentation de la porte de départ est instable ou manquante, le DHD de la porte d’arrivée prendra la relève pour terminer le transfert en cours avant de désactiver la porte.

L’électricité générée par la foudre, le réseau d’alimentation électrique américain ou encore une série de batteries de camions peuvent alimenter la porte le temps d’un transfert. Les portes des étoiles peuvent également exploiter l’énergie quantiques des trous noirs, bien que les analyses terriennes n’ont pas encore découvert les moyens employés pour y parvenir.

La porte générant le trou de ver détermine la durée pendant laquelle ce dernier peut-être maintenue ouvert. Une fois un certain délai sans transmission de matière atteint, environ une dizaine de secondes, la porte se désactive automatiquement. Si de la matière ou de l’énergie continue de traverser le trou de ver, la porte restera active jusqu’à une durée maximale de 38 minutes avant de se désactiver.

Toutefois, cette limite peut être contournée par divers moyens, souvent destructeurs. Par exemple, une espèce consciente composée de liquide hautement énergétique ont put fournir involontairement assez de puissance à une porte pour la maintenir activer plusieurs jours de suite. Le destructeur de porte utilisé par Anubis était également capable de maintenir une porte activée en transmettant un flux continu d’énergie qui était absorbé par la porte d’arrivée, surchargeant progressivement son naquadah, causant à terme son explosion. Enfin, les Asurans ont pu maintenir une porte activée indéfiniment en tirant au travers un laser extrêmement puissant qui alimentait en même temps la porte en énergie.

 

PORTES SECONDAIRES

En temps normal, on ne peut trouver qu’une seule porte des étoiles par planète. Il existe cependant quelques cas ou une seconde porte est présente. Cette dernière est en générale inactive, la porte connectée au DHD étant considérée comme la porte dominante et recevant donc tous les transferts en direction de la planète. Si une porte reçoit une surcharge d’énergie en étant active, l’autre extrémité du trou de ver peut « sauter » vers la porte la plus proche afin d’éviter un accident. Dans le cas d’une planète à deux portes, c’est cette dernière qui sera alors activée. C’est de cette manière que fut découverte la seconde porte terrienne en Antarctique.

La porte de l’Antarctique s’est révélée plus tard être la porte principale de la Terre, construite par les Anciens quand ils occupaient la planète. La porte égyptienne, trouvée à Gizeh et utilisée par le SGC, avait été amenée par Râ d’une autre planète, pensant que la Terre n’en possédait pas. Étant donné que les adresses de portes correspondent à des emplacements planétaires et non à celle des portes elles-mêmes, la porte égyptienne a hérité de la même adresse que celle de l’Antarctique une fois installée sur la planète. La porte de l’Antarctique, abandonnée depuis des millions d’années au point où son DHD n’avait plus d’énergie, était inactive, faisant de la porte amenée par Râ la porte principale de la planète.

Cependant, les Goa’ulds avaient plus tard découvert l’existence de la seconde porte, sans toutefois parvenir à la retrouver, comme le prouve l’une des clauses négociés entre les Asgards et les Goa’ulds lors des négociations pour intégrer la Terre au sein du Traité des Planètes Protégés par les Asgards. Cette clause stipulait en effet que les Terriens devaient restituer les deux portes en leurs possessions.

Il a été découvert plus tard que les portes provenant de la galaxie de Pégase, plus avancées que celles de la Voie Lactée, devenaient systématiquement la porte principale si on en plaçait une à proximité de l’autre. Quand Atlantis se retrouva sur Terre, sa porte devint la porte principale de la planète jusqu’à ce que les Terriens ne trouvent un moyen de contourner cette particularité, rendant les deux portes opérationnelles.

 

RÉSISTANCE ET FAIBLESSES

Une porte des étoiles est très résistante. Les portes de la Voie Lactée sont estimées avoir entre 50 et 60 millions d’années. Elles peuvent encaisser un impact direct avec un météore, les forces gravitationnelles d’un trou noir ou la chaleur du cœur d’une étoile.

Le SGC développa une bombe atomique enrichie avec du naquadriah dont la puissance pourrait théoriquement détruire une porte des étoiles, d’où son surnom de « tueuse de porte ». Cependant, ses résultats sur le terrain sont mitigés. La première utilisation de cette bombe n’a pas réussit à détruire la porte visée, mais la seconde y parvint.

Les portes des étoiles sont également sensibles aux interférences subspatiales causées par le dispositif Attero, un appareil brouillant les hyperpropulseurs wraith pour qu’ils détruisent les vaisseaux lorsqu’ils passaient en hyperespace.  Ce dispositif provoquait également une surcharge du naquadah d’une porte activée située à proximité en quelques minutes. L’explosion en résultant est suffisamment puissante pour anéantir toute formes de vie sur une planète.

 

AUTRES UTILISATIONS

Plusieurs fois, le réseau de porte des étoiles a été utilisé à des fins autres que le voyage interplanétaire, bien que ce fut presque toujours par accident. Une de ces particularités concerne le voyage dans le temps, découvert pour la première fois quand une équipe SG se retrouva par accident en 1969 après que le trou de ver ait traversé une éruption solaire. Cette particularité fut par la suite sciemment employée pour envoyer un message dans le passé par les Terriens pour prévenir d’une future menace et par les Goa’ulds pour altérer délibérément le passé. Les Anciens avaient également créer une machine pouvant contrôler le temps via une porte des étoiles, mais l’expérience fut un échec, la planète possédant la porte et les 14 autres les plus proches se retrouvant coincées dans une boucle temporelle.

Une porte des étoiles peut également être utilisée pour détruire un système solaire entier. En composant l’adresse d’une porte des étoiles à proximité d’un trou noir et en envoyant la porte d’entrée dans le cœur d’une étoile, il est possible de provoquer une supernova, détruisant le système solaire au passage.

L’ordinateur qui commande la porte des étoiles terrienne est moins perfectionnée qu’un DHD, ce qui a provoqué quelques dysfonctionnements. Par exemple, un voyage dont le trou de ver est passé dans le cœur d’une étoile à rendue cette dernière instable, menaçant les habitants d’une planète proche. Plus tard, les membres d’une équipe SG provenant d’un univers parallèle ont provoqué sciemment un dysfonctionnement de la porte pour voyager dans une autre dimension, mais cela provoqua également l’arrivée de plusieurs autres équipes alternatives dans notre dimension.

Il fut également découvert qu’une porte des étoiles pouvaient générer un trou de ver vers plusieurs destinations simultanément. Si un tel voyage est mortel, il est possible, via cette méthode, d’ouvrir toutes les portes des étoiles de la galaxie en même temps pour diffuser de l’énergie. C’est ce qui fut fait lors de l’utilisation de l’arme de Dakara afin d’exterminer l’ensemble des Réplicateurs présent dans la galaxie. Une autre utilisation similaire eut lieu pour diffuser un virus informatique pouvant couper les portes du réseau sur commande.

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