Hyperpropulsion

L’hyperpropulsion est le mode de déplacement supraluminique le plus commun auprès des civilisations connues. Il fonctionne en envoyant le vaisseau dans une dimension subspatiale adjacente à la nôtre appelée « hyperespace ». Dans cette dernière, les lois de la physique régissant notre réalité ne s’y appliquent pas, ce qui permet entre autre le voyage plus rapide que la lumière sans subir les effets de le relativité.

L’hyperespace

Pour accéder à l’hyperespace, il faut utiliser un hyperpropulseur. Ce dernier permet de créer une brèche dans le continuum espace-temps pour accéder à l’hyperespace en utilisant une importante quantité d’énergie, puis de propulser le vaisseau à travers l’hyperespace. Cette brèche est communément appelée « fenêtre hyperspatiale » et prend la forme d’un nuage de gaz énergétique très localisée d’une couleur plus ou moins bleutée apparaissant soudainement devant le vaisseau et disparaissant instantanément une fois ce dernier en hyperespace. Cette fenêtre peut aussi bien se créer dans le vide que dans l’atmosphère d’une planète, bien que dans ce dernier cas, la fenêtre est plus instable.

L’hyperespace en lui-même peut-être grossièrement décrit comme un « tunnel sans fin aux parois énergétiques d’une lueur bleutée ». Du fait de la nature extra-dimensionnel de l’hyperespace, ce dernier baigne dans un cocktail de radiations exotiques mortelles pour les formes de vie organique. Si un vaisseau « traverse la paroi » de l’hyperespace, il est violemment mit en pièce par le retour tout aussi progressif que brutale en espace conventionnel. Le tout en étant traversé par des radiations suffisamment puissantes pour tuer instantanément l’équipage, griller l’électronique et faire fondre le métal.

Un vaisseau voyageant en hyperespace est indétectable via des capteurs conventionnels, mais des appareils de détection spécialement conçus peuvent les repérer, les suivre et même les analyser en fonction de la puissance de ces capteurs. Toutefois, il est facile de détecter l’ouverture d’une fenêtre hyperspatiale en raison des anomalies inhérentes à la rupture du continuum espace-temps, ce qui laisse une fenêtre de quelques secondes pour agir avant l’arrivée ou le départ d’un vaisseau.

Il est intéressant de noter qu’il est plus facile de quitter l’hyperespace que d’y rentrer. En effet, la puissance énergétique pour créer une brèche dans l’hyperespace pour rejoindre l’espace conventionnel est bien moins importante que l’inverse, ce qui fait qu’un vaisseau en hyperespace avec un hyperpropulseur endommagé au cours du voyage peut continuer de se déplacer et quitter l’hyperespace sans difficulté.

L’hyperespace est une dimension très proche de la nôtre et des évènements se déroulant dans notre réalité peut impacter l’hyperespace. Par exemple, il est impossible de générer une fenêtre hyperspatiale à proximité d’un trou noir en raison de sa force de gravité. Pour cette même raison, tout vaisseau en hyperespace voyageant à proximité d’un trou noir se verra brutalement revenir dans l’espace conventionnel.

 

L’hyperpropulseur

Les hyperpropulseurs se divisent en deux catégories. Les interstellaires et les intergalactiques. Les hyperpropulseurs interstellaires permettent de voyage relativement vite entre les étoiles au sein d’une galaxie qu’ils peuvent traverser en quelques semaines ou quelques heures en fonction de leurs puissances. En revanche, ils sont bien trop lent pour effectuer un voyage intergalactique. Les hyperpropulseurs intergalactiques permettent de voyager vers d’autres galaxies avec une vitesse relative de quelques mois à quelques jours, mais la puissance énergétique requise pour les faire fonctionner ne les rendent accessibles qu’aux civilisations les plus avancées.

Les hyperpropulseurs se diffèrent également d’une civilisation à l’autre, certains étant plus performants que d’autres en fonction des avancées technologiques. L’efficacité d’un hyperpropulseur se définie selon deux facteurs : sa complexité et son alimentation énergétique. L’exemple le plus parlant concerne les hyperpropulseurs terriens : Avec l’aide d’un E2PZ, un hyperpropulseur terrien peut parcourir la distance entre la Voie Lactée et la galaxie de Pégase quatre fois plus rapidement. Cependant, cette performance est atteinte sans E2PZ par les hyperpropulseurs asgards qui, bien que fonctionnant selon la même technologie, sont de bien meilleurs factures que leurs homologues terriens.

La taille du vaisseau est également un facteur à prendre en compte : Plus un vaisseau est massif, plus son hyperpropulseur aura besoin d’énergie pour lui faire parcourir l’hyperespace et bien davantage encore si on veut que le voyage soit rapide. Toutefois, il est possible d’équiper un vaisseau massif d’un hyperpropulseur conçu normalement pour un vaisseau deux fois plus petit, mais ses performances en seront très drastiquement réduite du fait de la différence de taille.

 

Utilisation par civilisations

ANCIENS

Les Anciens sont, à notre connaissance, la plus ancienne civilisation a avoir développée l’hyperpropulsion et celle disposant des hyperpropulseurs les plus performants. Les hyperpropulseurs anciens sont apparemment les premiers connus à fonctionner avec du naquadah, ce qui fait que leurs composants et leur fonctionnement sont à la base des hyperpropulseurs utilisés à l’heure actuelle par la plupart des civilisations connues, quoique bien moins performants. Ces bases communes se retrouvent dans plusieurs domaines. Par exemple, il est possible de réparer un hyperpropulseur ancien en utilisant des composants d’hyperpropulseur asgard et inversement, tandis qu’un Goa’uld expert en hyperpropulsion n’aura que peu de difficultés à utiliser un hyperpropulseur ancien.

Leur hyperpropulseur intergalactique permet d’effectuer des voyages entre les galaxies dans un temps très court, mais il semblerait que seul leur Cités et leur premier vaisseau avec lequel ils sont arrivés dans la Voie Lactée en étaient pourvus. Même sans E2PZ, ces hyperpropulseurs pouvaient traverser le vide intergalactique en quelques jours, soit un laps de temps similaire à celui de la plupart des hyperpropulseurs interstellaires pour effectuer un voyage sur une distance moyenne. Avec trois E2PZ, une Cité des Anciens est capable d’effectuer un tel trajet en à peine quelques heures.

En dehors des Cités des Anciens, tous les vaisseaux anciens rencontrés par les Terriens possédaient un hyperpropulseur moins puissant, permettant uniquement des voyages interstellaires. Toutefois, ils restent bien supérieurs à tous les autres hyperpropulseurs équivalent hormis ceux utilisés par les Asgards et les Oris. Les vaisseaux de classe Aurore possédaient des hyperpropulseurs interstellaires pouvant être modifiés pour effectuer un voyage intergalactique si nécessaire. Cette modification permettrait donc au vaisseau d’effectuer un voyage intergalactique mais avec une vitesse bien moindre qu’un hyperpropulseur normalement conçu pour ce genre de trajet. On ignore si l’ensemble des hyperpropulseurs interstellaires anciens peuvent être modifiés de la sorte, mais cela reste probable.

Si besoin, il est possible d’installer un hyperpropulseur sur un Jumper, bien que cela ait une efficacité limité. En effet, même si le jumper ainsi modifié peut voyager en hyperespace plus rapidement qu’un vaisseau goa’uld, sa source d’énergie interne n’offre qu’une portée très limité avant un rechargement nécessaire. De plus, l’hyperpropulseur finit systématiquement par griller après quelques utilisations.

 

ASGARDS

Les hyperpropulseurs asgards comptent parmi les plus performants jamais créés, capable d’effectuer des voyages intergalactiques en quelques heures. Avec un E2PZ, un vaisseau terrien équipé d’un hyperpropulseur asgard peut effectuer un voyage entre la Terre et la Galaxie de Pégase en quatre jours. Cependant, un vaisseau asgard peut effectuer le même voyage aussi rapidement sans E2PZ en raison d’une meilleure optimisation de ses systèmes. Le principal inconvénient de l’hyperpropulseur asgard est son importante consommation énergétique. Ainsi, pour voyager en hyperespace, un vaisseau équipé d’un hyperpropulseur asgard doit désactiver ses systèmes d’armes et ses boucliers afin d’alimenter convenablement ce dernier en énergie. Les vaisseaux asgards ont la capacité de remorquer d’autres vaisseaux en hyperespace, même si cela rallonge la durée du voyage en raison du surplus de masse transporté.

 

GOA’ULDS

Les Goa’ulds disposent d’hyperpropuleurs interstellaires fiables et moyennement performants. Quand Anubis prit le pouvoir, il utilisa ses connaissances pour améliorer les hyperpropulseurs goa’ulds qui sont désormais plus performants, mais toujours trop lent pour effectuer un voyage vers une autre galaxie.

 

 

ORIS

Grâce aux connaissances transmises par le biais de l’Ascension, les Oris ont équipés les vaisseaux de leurs Croisés avec des hyperpropulseurs capable d’effectuer des voyages intergalactiques. Leur performances rivalisent avec ceux des Asgards améliorés avec un E2PZ bien que légèrement plus lent. Toutefois, malgré cette vitesse incroyable, la distance entre la Voie Lactée et la Galaxie des Oris est si grande qu’une Superporte est nécessaire pour effectuer ce voyage dans un laps de temps acceptable.

 

SDT

Les Terriens ont commencés à développer des hyperpropulseurs après l’étude des hyperpropulseurs goa’ulds et la découverte du naquadriah. Cependant, le naquadriah se révéla bien trop instable pour les Terriens, si bien que pour éviter une surcharge catastrophique, seule une quantité d’énergie limitée était transmise à l’hyperpropulseur, réduisant ainsi sérieusement ses performances. Plus tard, les Asgards corrigèrent ce défaut, mais les Terriens décidèrent d’abandonner le naquadriah aux profits des hyperpropulseurs offerts par les Asgards en remerciement de l’aide de la Terre dans la Guerre contre les Réplicateurs.

Depuis, les Terriens disposent d’hyperpropulseurs intergalactique permettant de rallier la Terre à Atlantis en un peu moins de trois semaines sans l’ajout d’un E2PZ. De nos jours, le SDT continue de produire des hyperpropulseurs toujours plus rapide et économe, grâce aux connaissances apprises des technologies asgards et anciens.

 

WRAITH

Les hyperpropulseurs wraith sont moins performants que ceux des autres civilisations connus, et ceux pour deux raisons. D’abord, la taille massif des vaisseaux wraith nécessite une très importante quantité d’énergie pour voyager en hyperespace. Ensuite en raison de la nature même de leur technologie. En effet, la technologie wraith, vaisseaux inclus, étant basée sur une technologie organique, elle reste sensible aux radiations présente en hyperespace, bien que relativement résistante à ces dernières. En raison de ses inconvénients, les Wraith ne peuvent utiliser l’hyperpropulsion qui via une série de courts trajets espacés d’une quinzaine d’heure afin que leurs vaisseaux « reprennent des forces ».

La nature organique des hyperpropulseurs wraith fait qu’ils possèdent une fréquence énergétique unique pour générer une fenêtre hyperspatial. Voulant profiter de cette particularité, les Anciens mirent au point une arme appelée le Dispositif Attero. Cette arme perturbait les hyperpropulseurs wraith, désintégrant leur vaisseaux passant en hyperespace. Toutefois, les Anciens arrêtèrent de se servir de cette arme quand ils remarquèrent qu’elle perturbait également les voyages via la Porte des Etoiles, pouvant allant jusqu’à détruire les portes elles-même.

Avec un E2PZ, Les inconvénients liés à la technologie wraith disparaissent. Leurs vaisseaux disposent de suffisamment d’énergie pour effectuer des voyages intergalactique tout en devenant « immunisés » contre les radiations de l’hyperespace.

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