Aaron Baker

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Médecin-Militaire

Médecin Urgentiste
Américain
Né le 23 janvier 1986
Gêne des anciens
[ Secret : Toxicomane léger, utilise ses propres médicaments.]

Description physique

Charismatique, souriant, charmant et gentleman, c’est ainsi que l’on décrit généralement Aaron. Il a réussi dès l’enfance à tirer parti de ce charme, de cette aisance sociale qui le caractérise pour tirer son épingle du jeu. Physiquement, il dégage un sentiment de confiance, de stabilité. De grande taille et solidement bâti par l’entraînement intensif que son métier exige, son corps garde les marques des blessures du passé : quelques stigmates des coups de l’enfance, une cicatrice en étoile sur le flanc lorsqu’une balle l’a transpercé lors d’une mission,…
Aaron s’est fait tatoué le prénom de son fils au creux du coude dès la naissance de ce dernier. A présent que sa mort le hante, le tatouage est là pour lui rappeler tous les jours les fantômes qui le suivent.

Caractère

Aux premiers abords, Aaron a le contact facile, il semble épanoui et généreux. Il est souriant, drôle, à l’écoute : c’est le gendre parfait. Mais sous ce masque sans défauts, il y a de profondes névroses qui le rongent et sont autant de bombes à retardement : dépressif, colérique, possessif, peur de l’abandon, mensonges, manipulations, prennent racine sur une culpabilité qu’il n’ose pas affronter et un deuil qu’il n’a jamais fait. Aaron arrive à maintenir ses névroses cachées et à maintenir le masque qu’il s’est construit depuis tant d’années, par la prise de médicaments et d’injections qui l’apaisent et ont un effet cathartique. C’est un drogué qui pense réussir à contrôler son addiction par sa pratique médicale.

Aaron a toujours aimé lire, c’est une des plus belles choses qui lui reste de sa grand-mère. Il ne part jamais quelque part sans un bouquin dans la poche ou dans son paquetage.

S’orienter vers la médecine a toujours été un but obstiné pour lui. Il sait que, inconsciemment, la mort brutale de sa grand-mère a certainement joué dans cette volonté. Il s’est rendu compte que ce qui l’intéressait dans son métier, c’était l’urgence, l’adrénaline et les situations compliquées où une vie se retrouve soudain entre ses mains.

Aaron voue une haine féroce pour les Goa’ulds et ceux qui les servent car ils sont responsables de la mort de sa femme et son fils. Sous cette colère profonde, se cache, en fait, un profond sentiment de culpabilité.

Son Histoire avec le SDT

Aaron est un enfant non désiré, conséquence d’une nuit d’ivresse. Sa mère, le capitaine Samantha Lewis de l’US Navy n’avait jamais voulu être mère, aussi lorsqu’elle découvre pendant une prise de sang de contrôle qu’elle est enceinte de quatre mois, elle est atterrée. Il est trop tard pour avorter, elle se résigne donc à donner naissance à ce rejeton. Son père, le Major John Baker de l’US Air Force est bien embêté lorsque 9 mois plus tard, une femme qu’il a connu pendant une soirée arrosée lui colle un bébé dans les bras. Elle tourne les talons et ne reviendra jamais. John ne peut pas gérer ça, il n’a pas le temps avec son métier, sa carrière. Le petit Aaron sera donc élevé par sa grand-mère paternelle, institutrice à la retraite, passionnée de littérature. Elle prendra en main l’éducation du garçon, lui transmettant son amour des livres et de l’apprentissage. Son père est beaucoup absent, en mission aux quatre coins du monde. Jusqu’en octobre 1990 où son avion se crashe en Irak en pleine guerre du Golfe. Il sera sauvé mais cet accident lui coûtera sa jambe droite et sa carrière. Il revient aux Etats-Unis, habité par une colère qui le rongera de l’intérieur. Aaron a 4 ans. Pendant 7 ans, la grand-mère, Nanny, doit s’occuper de Aaron et de John qui sombre de plus en plus dans la colère et l’alcoolisme. Mais en 1997, elle succombe d’un cancer non diagnostiqué. A 11 ans, Aaron se retrouve seul avec son père colérique qui a parfois des excès de violence.
Il est bon à l’école et aime lire et étudier, mais la mort de sa grand-mère et se retrouver en tête à tête avec son père le marque profondément. Il apprend à se débrouiller seul, et trouve souvent refuge dans la chambre de Nanny qui regorge de livres. L’adolescence arrivant, il commence à faire des conneries avec sa bande d’amis et y trouve un nouvel exutoire à ses malheurs. Il devient rapidement le leader charismatique d’une bande de gosses qui terrorise les passants, vole de l’alcool dans les épiceries du quartier et tague des messages de haine sur les murs. Au lycée, les conneries s’amplifient et dégénèrent et il se retrouve à voler des voitures, consommer et vendre de la drogue, se battre avec des bandes rivales,… sans jamais se faire prendre. Son apparence de bon garçon, sa politesse et son visage souriant lui permettront de toujours nier les rumeurs de ses méfaits et de toujours entretenir une bonne relation avec l’institution scolaire. Aussi il intégrera l’école de médecine de Washinton sans difficultés et avec un brillant parcours scolaire.

Aaron savait que quitter Houston lui permettrait de s’éloigner de son père et de prendre un nouveau départ. Les conneries c’était fini, enfin… Il se mit à découvrir les joies de la vie étudiante et enchaînait les soirées, les fêtes, l’alcool, la drogue, les filles, et ses résultats se mirent à chuter dangereusement. Il du se ressaisir et se concentrer sur ses études. Il avait toujours voulu devenir médecin, alors il ne voulait pas rater sa chance d’y arriver.
Il rencontra alors Emily, une étudiante en médecine, comme lui et en tomba follement amoureux. Les conneries c’est définitivement fini ! Ils emménagent ensemble, se marièrent et un an plus tard, le couple donna naissance à un petit garçon : Justin.
Aaron en profite pour essayer de renouer une relation avec son père après des années de séparation. Il se rend compte que l’homme est devenu à moitié sénile, à perdu depuis longtemps le petit emploi qui lui permettait de survivre et vit dans la misère la plus totale. A 23 ans à peine, Aaron se retrouve donc avec un enfant et un père à charge alors que lui-même n’a pas terminé son internat à l’Hopital de Washinton. Le petit héritage de sa grand-mère qui lui avait permis, jusque-là, de financer ses études partit en fumée. La petite famille s’enfonça dans les problèmes financier jusqu’à ce que Aaron trouve une solution : Il allait s’engager dans l’armée qui, si son dossier les intéresseraient, pourrait financer la fin de sa formation.
C’est ainsi que Aaron s’engagea dans l’US Navy, suivant les traces de sa mère. Sa formation terminée, il fut directement catapulté en mission le long des côtes africaines. Au début, être loin d’Emily et de Justin était dur, mais il savait qu’ainsi il les mettait à l’abri du besoin et pouvait également soutenir financièrement son père. Petit à petit, il prit goût à cette nouvelle vie, cette fraternité complice avec ses frères d’armes, l’adrénaline du terrain et surtout son boulot de médecin qui prenait pleinement sens lorsqu’il sauvait la vie d’un compagnon au ventre percé de balles. Il se rendit compte, (presqu’avec honte quand il pensait à son fils) qu’il ne se sentait jamais autant vivant que lorsqu’il agissait dans l’urgence avec la proximité du danger. Bien entendu, il aimait rentrer à la maison, retrouver Emily et serrer son fils dans ses bras, mais il était tout aussi heureux de repartir. Il en avait honte et avait parfois l’impression d’agir comme sa mère, qui l’avait abandonné pour sa carrière dans l’armée. Mais il noyait vite sa culpabilité aux côtés de ses camarades, avec quelques verres de scotch dans la cale d’un navire, ou même dans les bras de quelques filles. On arrêtait les conneries avait-on dit ?

Lorsque en 2019 le monde bascula, qu’une invasion s’amorça et qu’une série de tirs stratégiques détruirent certaines grandes grandes villes terrienne, Aaron était au lit avec sa supérieure hiérarchique. Il était en train de rouler sous les draps lorsque sa femme et son fils moururent dans l’explosion de leur maison à des milliers de kilomètres de lui. Ce n’est que quelques minutes plus tard, qu’un tumulte sur le pont les tira hors du lit. C’était la fin du monde.

La mort de sa famille plongea Aaron dans le cercle vicieux du désespoir, de la colère, de la culpabilité. Mais plus que tout, le besoin de vengeance pulsait en lui comme un poison mortel. C’était un excellent subterfuge à son deuil et à sa douleur. Il s’engagea dans la résistance contre l’envahisseur avec une hargne bornée. Il prenait tous les risques, participait à des missions considérées comme suicidaires, mais s’en tirait avec une chance exaspérante. Plus il voulait se rapprocher de la mort, plus elle semblait le négliger. Chacune de ses actions étaient autant de coups portés à l’ennemi, à Tonatuith qui était, aux yeux de Aaron, le meurtrier de sa famille. Il lui vouait une haine féroce et la simple évocation de son nom pouvait le faire changer d’humeur. C’est lors de cette année de combats aux côtés de la Résistance qu’il se mit sérieusement à se shooter avec ses propres médicaments. C’était facile, il avait tout à portée de main en tant que médecin. Ce n’était pas un fait nouveau, déjà pendant ses études, avec le stress des responsabilités et de la pression constante, ça lui était arrivé quelques fois de détourner des médicaments pour augmenter sa performance et lutter contre le sommeil. Mais cette fois-ci, c’était différent. Au début, c’était simplement pour se détendre, essayer d’affronter la mort de ses proches, mais rapidement il s’injecta des substances plus fortes et de plus en plus souvent. Il était devenu accro.

Lorsque la Terre fut libérée, que la rumeur courait que Tonatuith était mort, Aaron n’y trouva aucun soulagement. Il ne se sentait pas mieux, pas apaisé. Alors sans hésitation, il envoya sa candidature au SDT, qui était alors en pleine reconstruction et restructuration.

Son Histoire au SDT

01/06/2020: RP Libre avec tous les PJ : On a tous besoin de Héros

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