Diane Saint-Clair

cover

Représentante de l’ONU

Diplomate
Française
Née le 6 avril 1986
A participé à la bataille pour la libération de la Terre


Fiche personnage

Description physique

Avec ses cheveux bruns, son visage ovale, son teint laiteux, et son mètre soixante-dix, Diane pourrait passer pour « une jolie française comme une autre », mais la ranger dans cette catégorie serait faire l’impasse sur ses yeux couleur Aigue-Marine, sa silhouette altière soulignée par des épaules parfaites, son sourire énigmatique, et enfin et surtout l’harmonie avec laquelle cet écrin charnel enveloppe un esprit affuté. Le tout réuni fait de Diane une personne irrésistiblement charmante, ce genre d’être humain qui vous marque et vous inspire autant qu’il vous intrigue.

Diane est bien consciente de ses qualités physique mais elle met en avant l’être plutôt que le paraître. Cela ne l’empêche pas de se mettre en valeur par des tenues soigneusement sélectionnées pour représenter le pouvoir féminin qu’elle incarne dans ce monde d’hommes. Le noir et le bleu sont ses couleurs favorites.

Caractère

Diane a été élevée dans un milieu privilégié et érudit, où lui furent inculquées des valeurs qui guident aujourd’hui son comportement : humanisme, loyauté, engagement et xénophilie. Humaniste, elle ne supporte pas les injustices et tentera systématiquement de rétablir sa conception de l’égalité. Loyale, elle est animée par un fort sentiment d’appartenance vis-à-vis de ses amis, de son travail, et même de son milieu social. Engagée, elle s’investit pleinement dans les tâches qu’elle accomplit. Xénophile, elle est fascinée par les culture étrangères, et ouverte à leurs idées, leurs habitudes, leur sensibilité ; le voyage est une expérience captivante pour elle.

Au delà de ces valeurs, Diane est également férue d’art (et notamment de peinture qu’elle pratique), de gastronomie (ses proches reconnaissent ses talents culinaires), mais aussi d’agronomie puisqu’elle participe à la conception des vignobles du domaine familial.

Certaines de ses qualités sont aussi ses défauts : l’excès d’engagement peut vite la mener à être têtue. Extrêmement rigoureuse, elle fait preuve de peu de patience face à l’échec (y compris les siens) et est très exigeante, y compris vis-à-vis de son partenaire de coeur. Enfin, tacticienne, elle classe rapidement les gens dans une catégorie après les avoir rencontré.

Son histoire avant le SDT

Fille unique d’un illustre diplomate français, Jean-Luc Saint-Clair, et d’une astronome renommée, Catherine Valroff, Diane a toujours vécu les yeux rivés vers la construction du Monde et vers les étoiles. Elle se souvient encore des après-midi qu’elle passait, très jeune, à contempler les cartes dans le bureau de son père, dans leur grand appartement parisien, ou encore des soirées d’état à contempler les étoiles avec sa mère, dans le domaine viticole familial du sud de la France.

Au terme d’une enfance heureuse et privilégiée, au cours de laquelle elle reçut une éducation à la fois aimante et rigoureuse, vint le moment de choisir la carrière qu’elle allait embrasser. Très fortement incitée par son père, communicatif sur sa passion professionnelle, elle réalisa de brillantes études dans les écoles de relations internationales les plus renommées au monde, en Belgique puis en Suisse. L’été, elle suivait des cours d’agronomie aux quatre coins du monde : au départ simple curiosité, elle en vint à se passionner pour les sciences dites de la Terre (géologie, climatologie, agronomie, etc.), et leur influence sur les équilibres géopolitiques mondiaux.

Une fois diplômée, les qualités professionnelles de Diane furent immédiatement mises à contribution, puisqu’elle fut envoyée en mission diplomatique dans les institutions de l’UE, pour y représenter les intérêts de son pays natal. Il y passa 6 années au cours desquelles elle obtint plusieurs promotions et fut distinguée. Néanmoins ce fut une période difficile pour elle, d’abord parce que sa mère fut emportée par un cancer foudroyant, dont le deuil affecta beaucoup la petite famille, et notamment son père qui s’isola dans le domaine familial, et ensuite parce qu’après être tombée éperdument amoureuse d’un diplomate suédois, les deux époux durent convenir après seulement quelques mois de cohabitation que leur mariage avait été une erreur.

C’est donc non seulement par volonté de progresser dans sa carrière, mais aussi de s’éloigner de cette période difficile qu’elle accepta en 2015 de quitter l’Europe pour se rendre aux Etats-Unis et occuper le poste d’envoyée de l’Union européenne auprès de l’ONU. Après un passage au PNUD et à la Banque mondiale, et au Conseil de sécurité, elle fut repérée par Elizabeth Paige, diplomate senior américaine chargée du contrôle du SDT, qui en fit sa protégée. Elle reçut rapidement les accréditations nécessaires, et découvrit avec un enthousiasme extraordinaire le programme Porte des étoiles, le JPS et la cité d’Atlantis. C’est un monde infini et nouveau qui s’ouvrait. Au fond d’elle, l’amertume de n’avoir pu échanger avec sa mère, avait qui elle avait passé tant de temps à contempler ces étoiles, sur le fait que ces dernières recelaient de vie était compensée par sa conviction que sa mère, elle aussi, savait.

Cette découverte repoussait les limites de ses ambitions les plus inattendues, de ses espoirs les plus humanistes, mais aussi de ses rêves les plus inavoués, où elle se voyait diplomate, représentante de la Terre, dans des congrès galactiques à la Star Wars. Son père avait fédéré l’humanité, elle fédèrerait les étoiles. Elle s’investit très activement dans ce bureau de supervision du SDT, sous l’égide du Conseil de sécurité, gravit rapidement les échelons et, à force de formations, devint même experte en linguistique extra-terrestre.

Néanmoins, le rêve prit rapidement fin, lorsqu’en 2019 l’humanité entière découvrit l’existence de la vie extra-terrestre, et de la manière la plus pénible qui soit, c’est-à-dire par l’asservissement. Il s’ensuivit une période noire pour les citoyens du monde : la violence de l’occupation se conjuguait à la défiance des peuples du monde face aux gouvernement qui leurs avaient dissimulé la vérité. Les Nations Unies furent balayées.

Néanmoins, dans ce type d’organisation, ce ne sont guère les murs et les costumes qui font l’oeuvre, mais bien les convictions des gens qui l’animent. Et dans ce qu’il reste des Nations Unies comme partout dans le monde, la résistance s’organise. C’est dans ce contexte que Diane fut chargée par ses supérieurs d’une mission des plus secrètes…

Sa première mission

Diane fixa sa responsable. Dans la grande pièce sombre, la lumière blafarde qui s’échappait du pauvre plafonnier décroché par les secousses des bombardements réguliers scintillait sur ses yeux bleus. Elle essayait de reprendre le fil de sa pensée.

« Si j’ai bien compris, le Conseil de sécurité, ou plutôt ce qu’il en reste, c’est-à-dire l’UE, veut que j’aille offrir notre aide au réseau Espoir, tout en gardant un oeil sur ses membres pour nous assurer de leur fiabilité. »

Sans vraiment laisser le temps à la diplomate onusienne de répondre, Diane poursuivit.

« Je comprends bien l’idée… le réseau de la résistance est notre seul espoir de nous débarrasser de Micah, puis de Tonatiuh, mais ce réseau est tellement désorganisé qu’il aura du mal à résister aux tentatives de sabordage interne des légitimistes, ou encore à préparer une riposte globale sur Terre. L’appui du réseau coordonné des Nations Unies est capital… Mais soyons clairs, c’est de l’assistance tactique ou de l’espionnage ? »

A la réponse de son interlocutrice, qui ne démentait pas le caractère dual de cette mission, Diane n’objecta pas. Elle posa sa tête dans sa main et contempla les gravats moroses entassés dans la rue que laissait transparaître la petite fenêtre du local clandestin. Ce spectacle de désolation agit sur elle comme une piqûre d’adrénaline.

Depuis le début de l’occupation, les Nations Unies, ou ce qu’il en restait, tentaient péniblement de coordonner l’accès mondial aux biens de première nécessité. Après avoir été ignorés par l’occupant, les diplomates de l’organisation étaient parvenus à négocier péniblement la continuité de quelques programmes sanitaires comme la lutte contre les épidémies et l’accès à l’eau potable : une population servile et vigoureuse valait mieux qu’un bétail affaibli et inefficace, disaient les représentants Goa’uld.

Ces 5 mois, faits d’humiliations régulières, de projets sabotés par l’occupant qui se plaisait malgré tout à poser ici et là ses interdictions avaient mis à rude épreuve les nerfs de la jeune française, qui malgré son tempérament réfléchi et stratège bouillait d’envie de monter à la confrontation. Une mission « de terrain », aussi dangereuse et ambiguë soit-elle, loin de cet univers ankylosé par l’occupation tombait donc à pic.

« C’est d’accord. Le montage d’une mission auprès de la résistance est crucial et je pense être qualifiée pour en dossier le rôle. Merci d’avoir pensé à moi ».

Ces derniers mots, elle les adressa avec beaucoup de tendresse à sa supérieure. Alors que celle-ci la félicitait et quittait la pièce, Diane se remémora leur rencontre, dans les couloirs d’une réunion de l’Assemblée générale, consacrée au climat. Bien que sur le moment, Diane était bien loin d’imaginer l’étendue des fonctions de la responsable du Bureau de supervision du SDT, elle avait su au premier regard que cette femme pleine de charisme serait un exemple pour elle. Deux ans plus tard, elle s’était muée en un mentor, et même, peut-être, en mère de substitution pour celle qui avait perdu l’affection maternelle bien trop tôt.

Alors que la porte se refermait, la gorge de Diane se serra. Allait-elle revoir cette personne si chère à son coeur ? Sous l’occupation, rien n’était certain et les « au revoir » signifiaient bien souvent « adieux ».

Elle chassa rapidement cette pensée noire de son esprit, réajusta une mèche de sa chevelure, et se reconcentra sur son briefing.

*A nous deux, Espoir*.

Son histoire au SDT :

Lien pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *